Jean Epstein, Young Oceans of Cinema
Documentaire sur les traces de Jean Epstein et de son étrange décision : alors au sommet de sa carrière, à la fin des années 1920, Epstein rompt avec l'industrie du cinéma et décide de suivre une voie personnelle et novatrice. La Bretagne accueillera cette recherche.
En coproduction avec la Cinémathèque française. Remerciements à Bathysphere.
Histoires de lieux, à la recherche de la vérité fabuleuse : pour aborder la large part maritime de l'œuvre d'Epstein, James Schneider retrouve les lieux qui ont inspiré le cinéaste et reconstitue visuellement certains plans. Près de dix ans de travail pour monter à bien cette excursion. Extraits de films, citations de ses écrits, archives (interviews de sa sœur et collaboratrice Marie Epstein, de Jean Rouch, grand admirateur), et témoignages de descendants de marins complètent ce portrait hanté par des images de mer en colère et le grondement du vent. Une très belle entrée vers l'univers du cinéaste qui écrivait en 1926 dans Le Cinématographe vu de l'Etna : « Le cinéma est le plus puissant moyen de poésie, le plus réel moyen de l'irréel, du surréel, comme aurait dit Apollinaire. C'est pourquoi nous sommes quelques-uns à avoir mis en lui notre plus grand espoir. »
Né à Washington D.C. en 1971, James June Schneider arrive en France en 1999, où il entreprend des études de philosophie qu'il couple à sa connaissance du cinéma. Il a réalisé à ce jour une dizaine de courts métrages et cinq longs métrages – fictions et documentaires. Réalise actuellement un documentaire sur l'histoire du collectif militant Newsreel et autour des archives Super-8 du groupe Fugazi.